- droséra
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• 1804; lat. bot. drosera, gr. droseros « humide de rosée »♦ Bot. Plante carnivore des tourbières (droséracées) dont les feuilles en rosette munies de tentacules peuvent engluer les petits insectes. ⇒ 1. rossolis.Synonymes :- herbe à la rosée- rosée du soleil- rossolisdroseran. m. Plante carnivore des marais européens.⇒DROSERA, subst. masc.BOT. Plante herbacée insectivore, poussant dans les tourbières en région chaude ou tempérée et dont il existe plusieurs espèces. Teinture de drosera. On n'hésite pas à classer parmi les végétaux le drosera, la dionée, le pinguicula, qui sont des plantes insectivores (BERGSON, Évol. créatr., 1907, p. 108).Rem. La docum. atteste le subst. plur. droséracées désignant les plantes dont le type est le droséra. Les droséracées se rencontrent sous presque tous les climats (PLANCHON, COLLIN, Drogues orig. végét., t. 2, 1895-96, p. 370).Prononc. et Orth. :[
] avec [o] fermé à l'initiale ds Pt ROB., WARN. 1968 mais [
-] avec [
] ouvert ds Pt Lar. 1968, Lar. Lang. fr. et aussi DG. Noter que LITTRÉ transcrit [
]. Écrit sans accent aigu ds Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; ROB. enregistre également la var. fr. drosère. Étymol. et Hist. 1819 drosère (Dict. des sc. nat., t. 13, p. 523 : Drosère : Genre de plantes... que quelques botanistes croient devoir regarder comme le type d'une famille nouvelle à laquelle ils donnent le nom de droseracés [...] Le mot drosera vient du grec et signifie couvert de rosée, parce que dans les plantes de ce genre les feuilles sont chargées de glandes qui ressemblent à des gouttes de rosée); 1826 drosera (MOZIN-BIBER). Lat. sc. drosera (gr.
« humide de rosée ») attesté dep. 1735 (Syst. nat. V Pentadria, 5 Pentagynia p. 21). Fréq. abs. littér. :6.
droséra ou drosera [dʀozeʀa] n. m.ÉTYM. 1826; drosère, 1819; lat. sc. drosera (1735), du grec droseros « humide de rosée ».❖♦ Plante carnivore des tourbières, type de Droséracées, appelée aussi rossolis. || Le droséra possède des feuilles hérissées de poils irritables qui sécrètent un liquide visqueux et se referment au moindre contact; l'insecte qui se pose sur ces feuilles est emprisonné et englué (certains botanistes ont attribué au liquide sécrété des propriétés digestives).❖DÉR. Droséracées.
Encyclopédie Universelle. 2012.